lundi 18 avril 2016
mercredi 13 avril 2016
20. l'incroyable pouvoir de l'esprit
La religion de Ajit Chandra Sagarji (de son vrai nom Ajay Indiraben) est le jaïnisme, une des plus anciennes puisqu'elle remonte au moins à 2600 ans. Le jaïnisme ne compte que 6 millions de fidèles, une goutte d'eau dans un pays, l'Inde, où il y a un milliard d'hindous.
Comme beaucoup d'enfants, Ajit a été confié à
un gourou, Naya Chandra Sagarji (rappelons que ce terme n'est pas péjoratif en
Inde contrairement en France où il a une connotation sectaire).
C'est avec lui qu'il va parfaire son
éducation et qu'il emprunte le chemin de la renonciation pour finalement faire
vœu de chasteté. Il vit désormais très simplement ne possédant que deux étoffes
de tissu pour se couvrir et, quand il n'étudie pas, marche 30 kilomètres par
jour pour se rendre d'un monastère à l'autre dépendant de la charité des jaïna
qu'il rencontre. Il refuse de prendre le train ou une voiture et ne touche
aucun appareil électrique.
Par la force de sa concentration, Ajit
(l'imbattable en sanskrit !) a pu mémoriser 25000 versets des 90000 que compte
les agamas, la 'bible' des jaïna. Mais il s'est récemment fait connaître pour
un autre exploit. Il est en effet entré dans le guide Guiness des records en
mémorisant 500 termes. Dans un stade de Bombay, 500 personnes se sont
approchées de lui et lui ont dit une phrase ou un mot, un chiffre, une formule
mathématique, une question… Il a ensuite été capable de réciter ces 500
formules dans l'ordre et sans aucune erreur.
Comme beaucoup d'indiens ayant suivi le
chemin du renoncement, Ajit considère que les choses matérielles ne sont rien.
C'est pour cette raison qu'il a décidé de mener une existence hors du monde
pratiquant la méditation et des techniques respiratoires. Il est devenu un SHATAVDHANI,
c'est-à-dire une personne capable de mémoriser 100 choses différentes, dans
cent ordres différents dites par 100 personnes différentes!
mardi 5 avril 2016
19. La salutation au soleil (Suryanamaskar) de Sivananda
Expirer
doucement et profondément.
2. Sur
l'inspire, élever les bras vers le ciel et les étirer dans l'axe de la tête. Les
pouces s'accrochent l'un à l'autre; les bras s'étirent légèrement
(contrairement au dessin) vers l'arrière
3. Expire
: se pencher vers l'avant. Si nécessaire en laissant les genoux se fléchir
afin de protéger le dos. Les mains se placent près des pieds.
4. En
inspirant, lancer le pied droit en arrière, orteils se retournent sur le
sol. Relever la tête.
5.
Poumons, pleins, lancer le pied gauche et le placer près du pied
droit. Position de la planche.
6. Expire
: fléchir les coudes afin de poser les genoux, le thorax et le menton au sol
mais pas le bassin.
7. En inspirant, se relever dans la posture du
cobra, bassin et nombril au sol. Menton étiré vers le ciel.
8. En
expirant, se mettre dans la posture du chien tête en bas (V inversé).
Pousser les talons vers le sol, les fesses vers le ciel, le thorax vers le bas
pour creuser les omoplates.
9. Inspire,
projeter le pied droit entre les mains. Le genou gauche se place au sol.
Relever la tête. Étirer le menton.
10. Expire,
amener le pied gauche près du pied droit. Le visage près des genoux sans
forcer. Les genoux peuvent être fléchis pour adoucir la posture et préserver la
région lombaire..
11. Inspire,
se relever en étirant souplement les bras vers l'avant, puis vers le ciel et
vers l'arrière.
12. Expire,
ramener les mains jointes devant le thorax.
Recommencer en lançant le pied gauche en premier.
Reprendre éventuellement 2 fois ce cycle complet.
mercredi 30 mars 2016
18. Les effets équilibrants de la respiration alternée mentale
Extrait du livre : L'Auto-Hypnose - Un voyage au centre de vous-même
Lors de recherches sur les rapports entre la
respiration et l'activité cérébrale au laboratoire de biofeedback de Stanford,
Leonard Laskow a découvert une technique de respiration qui s'est révélée précieuse
dans ses travaux thérapeutiques. Il la désigne sous l'appellation de respiration équilibrante. Sa valeur, à
ses yeux, tient au fait qu'elle permet une expansion et une élévation
rapides de la conscience par la synchronisation des hémisphères droit et gauche
du cerveau. Le fait d'équilibrer l'activité des hémisphères cérébraux a pour
effet de mettre l'esprit dans un état de résonance
cohérente.
Laskow a pratiqué cet exercice sous un contrôle
électroencéphalographique (E.E.G.) mesurant l'activité dans les hémisphères
droit et gauche du cerveau. « J'ai remarqué que l'utilisation de la main
pour appliquer la technique de respiration alternée, prescrite par les yogis,
créait un schéma de déséquilibre hémisphérique. J'ai alors simplement reposé les
mains sur les genoux et imaginé l'air entrant par une narine pour ressortir par
l'autre. L'E.E.G. montra que les hémisphères droit et gauche de mon cerveau se
mettaient en synchronisation, produisant ce que l'on appelle une cohérence
hémisphérique. Mon activité cérébrale indiquait un schéma ondulatoire cérébral alpha synchrone (environ 7 ou 8 cycles
par seconde) pour les deux hémisphères. » Cet état de résonance, engendré
par la respiration équilibrante, permet de rehausser le niveau des performances
à bien des niveaux, ce qui s'avère particulièrement utile en matière de guérison. Toutefois, du moins
initialement, il n'est pas facile de rester dans cet état.
Exercice: l'équilibre par la respiration
1. Installez-vous dans une position confortable et
détendue
2. Fermez doucement les yeux.
3. Exhalez de façon à vider complètement vos
poumons et détendez-vous.
4. Imaginez que votre respiration passe par votre
narine gauche, puis qu'elle remonte jusque vers le milieu de votre front.
5. En expirant, imaginez que votre respiration
passe par la narine droite.
6. Ensuite, inhalez par la narine droite, en vous
représentant votre respiration remontant jusqu'au centre de votre front.
Expirez par la narine gauche.
7. Respirez de la sorte pendant sept cycles
(un cycle complet est constitué d'une inhalation et d'une exhalation complète).
8. Au huitième cycle, inspirez simultanément par
les deux narines.
Retenez votre respiration un moment et concentrez
votre attention sur le centre de votre front.
9. Laissez l'air quitter vos poumons en vous
imaginant qu'il passe par le centre de votre front. Cela a pour effet d'ouvrir
votre sixième chakra, ou centre énergétique, centre des fonctions intuitives de
l'esprit.
En faisant cet exercice, essayez autant que
possible de lui associer une sensation. Par exemple, en inspirant, vous
remarquerez que quand l'air entre dans vos narines, vous ressentez de la
fraîcheur, laquelle se change en une sensation de chaleur à sa sortie.
Vous pouvez aussi imaginer l'air que vous respirez
sous forme de lumière ou de couleur, voire de parfum, comme celui d'une rose.
Si vous voulez équilibrer ou accroître l'énergie d'un certain chakra, vous
pouvez maintenant vous imaginer respirant dans la couleur qui correspond à ce
chakra particulier. Mais vous pouvez aussi respirer par les sept couleurs
des chakras au cours des sept cycles, ce qui vous aidera à équilibrer
l'ensemble de votre système d'énergies subtiles.
Le plus fascinant, en ce qui concerne la
respiration équilibrante, c'est qu'elle permet de donner la priorité à l'un ou
l'autre des hémisphères cérébraux ou de les mettre tous deux en équilibre avec
le système nerveux involontaire à votre guise. Par la respiration, vous pouvez
exercer consciemment une influence sur votre corps, vos sentiments et vos
pensées, ainsi que sur votre état de conscience. La respiration équilibrante vous
relie à votre esprit et vous aide à introduire la notion de guérison dans le
domaine des choix conscients
Thierry Loussouarn
mardi 22 mars 2016
17. Histoires indiennes : Baba le saddhu
Baba, nous le surnommerons ainsi, a 31 ans.
Comme le font encore certains moines errants de nos jours, il se promène nu.
Mais ce jour là, il croise une anglaise qui, horrifiée du spectacle, prévient
le jour même les autorités militaires. Et c'est un officier anglais qui est
chargé d'interpeler Baba. Les anglais le considèrent alors comme un malade mental
et un magistrat le fait enfermer dans un hôpital psychiatrique.
Baba, lui, reste absorbé en Dieu.
Le jour même de son enfermement, des
habitants de Kamthi - sa ville natale - le voit se promener. Le lendemain, le
magistrat qui l'a fait enfermer l'aperçoit, sous un arbre, tranquille et
souriant. Contrarié, il contacte l'officier anglais qui l'a arrêté. Ce dernier
prend son cheval et court chercher baba. Il le trouve effectivement tranquille
et souriant, assis sous un arbre. Baba
lui sourit et disparait aussitôt. L'officier, contrarié à son tour, repart à
Nagpur, là où le Baba est censé être enfermé.
Arrivé à l'hôpital à une demi-heure de là, il
demande à voir la cellule de Baba. On le conduit, on lui ouvre la porte et l'officier
aperçoit baba. Celui-ci lui sourit de la même façon qu'une demi-heure auparavant
sous l'arbre.
Baba lui dit simplement: "Vous faites
votre travail, je fais le mien."
L'officier est impressionné - non seulement
par l'exploit surnaturel de cet homme ! - en même temps à deux endroits différents - mais
aussi et surtout par son rayonnement. Il devient alors son disciple et le
rencontre tous les dimanches avec sa famille.
Et de plus
en plus de personnes viennent à l'hôpital psychiatrique pour recevoir le
darshan (la bénédiction) de Baba. Il soigne aussi les malades, donne des
conseils et aide tout un chacun du mieux qu'il peut. Très vite, l'hôpital
devient un ashram (communauté spirituelle autour d'un maître).
Au fil des années, de riches indiens viennent
le voir et, un jour, l'un deux, paie une somme importante pour le faire
libérer. On est en 1908, Baba aura passé 16 ans à l'hôpital !
A partir de là, des milliers de personnes,
musulmans et Hindous se déplacent à Nagpur pour le voir.
Baba entame un travail d'unification des enseignements soufi et védantique.
Et celui que l'on nommait l'homme fou, s'éteint en 1925.
Baba entame un travail d'unification des enseignements soufi et védantique.
Et celui que l'on nommait l'homme fou, s'éteint en 1925.
Si un jour vos pas vous conduisent à Nagpur
en Inde, c'est au centre de la ville que vous trouverez le palais où Baba (Tajuddin Muhammad Badruddin) a
fini sa vie.
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