lundi 4 juillet 2016

29. Histoire du berger et de ses moutons

Mouton Noir Et Blanc Banque d'images et photos libres de droit ...Un berger est en train de faire paître ses moutons.
Un passant lui demande : Quelle distance parcourt vos moutons chaque jour ?
Le berger demande : Les blancs ou les noirs ?
Le passant : Les blancs.
Le berger : Eh bien, les blancs parcourent environ 4 km par jour.
Et les noirs, demandent le passant ?
Les noirs aussi, répond le berger.
Alors le passant demande : Quelle quantité d'herbe mangent-ils par jour ?
Le berger : Les blancs ou les noirs ?
Le passant : Les blancs
Le berger : Les blancs mangent à peut près 4 kg d'herbe par jour.
Et les noirs, demande le passant ?
Le berger : Les noirs aussi
Alors le passant demande: Quelle quantité de laine donnent-ils tous les ans ?
Le berger répond : Les blancs ou les noirs ?
Le passant : les blancs
Le berger : Bien je dirai qu'ils donnent 6 kg par an
Et les noirs, demande le passant ?
Le berger : 6 kg aussi
Le passant est intrigué : Puis-je vous demander pourquoi vous partagez votre troupeau en noirs et blancs chaque fois que vous répondez à une question à leur sujet ?
Le berger répond : Bien, c'est tout naturel. Les blancs sont à moi, voyez-vous.
" Ah ! Et les noirs ?, demande le passant.
Les noirs aussi, répond le berger.


Moralité: L'esprit humain effectue des divisions insensées alors que l'amour est UN
(D'après Anthony De Mello)


"And the world will live as one", chantait John Lennon

mardi 21 juin 2016

28. Le ‘positif’ pour être heureux !



Une étude récente vient de montrer que les personnes pessimistes vivent moins longtemps que les personnes ‘optimistes’. Et développer le ‘positif’ rend plus heureux et permet de vivre ce bonheur… plus longtemps !
Pour y arriver, il est nécessaire de développer une certaine forme de volonté et de la persévérance.  Sans ces qualités, cette philosophie de vie ne parvient pas à s’incarner dans le quotidien. Il en est d’ailleurs de même pour l’entraînement yogique.
D’après cette étude du Dr Segerstrom, les optimistes savent construire des ressources existentielles. Le Dr Segerstrom met  en avant un principe simple pour devenir optimiste. Il nous dit que pour réussir (même si optimisme et réussite de vont pas forcément de pair), il faut faire semblant. Cela rappelle un des concepts clés de la sophrologie, la futurisation. En PNL, on appelle cela la stratégie du ‘comme si’. 
Et même si l’optimisme est en partie génétique, la plasticité cérébrale fait que nous pouvons nous transformer.
Comme le conseille également le spécialiste de la psychologie positive, Martin Seligman, le Dr Segerstrom nous recommande d’écrire tous les jours 3 événements positifs. Et ce, en soirée afin de bien conclure la journée (et de mieux commencer la nuit !).

Comment échapper aux pensées négatives (ruminations mentales) ?
- Il est indispensable d’accepter ses états d’âme et non de les réprimer. Christophe André conseille d’écrire dans un journal en décrivant ce que nous ressentons. Cet exercice libère progressivement en clarifiant nos pensées et en stoppant le cycle continu de réflexions virtuelles. La rumination ne résiste pas à l’épreuve de l’écriture.
- Il existe un autre moyen de calmer ces ruminations : la pleine conscience. Sa pratique nous permet de réintégrer le moment présent et de calmer notre mental.

Pour pratiquer la méditation, voici une séance de Christophe ANDRE : 

lundi 23 mai 2016

27. Méditation et mantra




Imaginez-vous en Inde, au bord d’une rivière, l’eau coule lentement, le soleil se lève.
Vous êtes assis face à l’autre rive et vous méditez sur votre respiration.
Bientôt, vous entendez une voix s’élever, le mantra Om anandamayi retentit dans la clarté du matin…
Vous méditez sur les sons...



vendredi 20 mai 2016

26. Les qualités de Patanjali



Pour surmonter les obstacles et conquérir un bonheur sans mélange, Patanjali propose plusieurs remèdes. Le meilleur d'entre eux, est la réunion des quatre suivants :
Maitri (la bienveillance, l'amitié), Karuna (la compassion), Mudita (la joie), et Upeksa (l'équanimité).
Maitri n'est pas simplement l'union avec l'objet de cette bienveillance
Le yogi cultive maitri pour le bien et transforme ses ennemis en amis, car il n'a de malveillance pour personne.

Karuna n'est pas simplement la pitié ou la compassion. C'est la compassion alliée au dévouement pour soulager la misère des affligés. Le yogi fait appel à toutes ses ressources physiques, économiques, mentales ou morales pour alléger la peine et la souffrance des autres. Il partage sa force avec les faibles jusqu'à ce qu'ils deviennent forts. Il partage son courage avec ceux qui sont timorés jusqu’à ce qu'ils deviennent braves, par son exemple. En aidant les faibles à devenir assez forts pour survivre, il désavoue le principe selon lequel seuls doivent survivre les mieux adaptés. Il devient un abri pour tous sans exception.

Mudita, c'est se réjouir du bon travail fait par un autre, même s'il s'agit d'un rival. Par mudita, le yogi s'épargne beaucoup d'amertume en ne montrant ni colère, ni haine, ni jalousie à l'égard de celui qui a rejoint le but que lui-même n'a pas réussi a atteindre.
Le yogi comprend les fautes des autres en les observant et en les étudiant d'abord sur lui-même. Cette étude de lui-même lui apprend à être charitable pour tous.

La profonde signification de ce remède a quatre volets (maitri, karuna, mudita et upeksa) ne peut être perçue par un esprit agité. Mon expérience m'a amené à conclure que pour un homme normal ou une femme normale, quelle que soit la société dans laquelle ils vivent, le moyen de parvenir à apaiser l'esprit est de travailler avec détermination deux des huit piliers du Yoga mentionnés par Patanjali, a savoir les asanas (postures), et le pranayama (contrôle du souffle).
L'esprit et le souffle sont intimement liés et l'activité ou la cessation d'activité de l'un affecte l'autre. C'est pourquoi Patanjali recommande le pranayama (contrôle du rythme de la respiration) pour acquérir l'équilibre mental et la paix intérieure.
D'après Iyengar 

"Mon corps est l'arc
Mon intelligence est la flèche
La cible, c'est moi-même"
Iyengar

mercredi 13 avril 2016

20. l'incroyable pouvoir de l'esprit



La religion de Ajit Chandra Sagarji (de son vrai nom Ajay Indiraben) est le jaïnisme, une des plus anciennes puisqu'elle remonte au moins à 2600 ans. Le jaïnisme ne compte que 6 millions de fidèles, une goutte d'eau dans un pays, l'Inde, où il y a un milliard d'hindous.
Comme beaucoup d'enfants, Ajit a été confié à un gourou, Naya Chandra Sagarji (rappelons que ce terme n'est pas péjoratif en Inde contrairement en France où il a une connotation sectaire).
C'est avec lui qu'il va parfaire son éducation et qu'il emprunte le chemin de la renonciation pour finalement faire vœu de chasteté. Il vit désormais très simplement ne possédant que deux étoffes de tissu pour se couvrir et, quand il n'étudie pas, marche 30 kilomètres par jour pour se rendre d'un monastère à l'autre dépendant de la charité des jaïna qu'il rencontre. Il refuse de prendre le train ou une voiture et ne touche aucun appareil électrique.
Par la force de sa concentration, Ajit (l'imbattable en sanskrit !) a pu mémoriser 25000 versets des 90000 que compte les agamas, la 'bible' des jaïna. Mais il s'est récemment fait connaître pour un autre exploit. Il est en effet entré dans le guide Guiness des records en mémorisant 500 termes. Dans un stade de Bombay, 500 personnes se sont approchées de lui et lui ont dit une phrase ou un mot, un chiffre, une formule mathématique, une question… Il a ensuite été capable de réciter ces 500 formules dans l'ordre et sans aucune erreur.
Comme beaucoup d'indiens ayant suivi le chemin du renoncement, Ajit considère que les choses matérielles ne sont rien. C'est pour cette raison qu'il a décidé de mener une existence hors du monde pratiquant la méditation et des techniques respiratoires. Il est devenu un SHATAVDHANI, c'est-à-dire une personne capable de mémoriser 100 choses différentes, dans cent ordres différents dites par 100 personnes différentes!

mardi 5 avril 2016

19. La salutation au soleil (Suryanamaskar) de Sivananda



1. Conscience : de la verticalité, des mains jointes devant la poitrine et des pieds sur le sol.
Expirer doucement et profondément.
2. Sur l'inspire, élever les bras vers le ciel et les étirer dans l'axe de la tête. Les pouces s'accrochent l'un à l'autre; les bras s'étirent légèrement (contrairement au dessin) vers l'arrière
3. Expire : se pencher vers l'avant. Si nécessaire en laissant les genoux se fléchir afin de protéger le dos. Les mains se placent près des pieds.
4. En inspirant, lancer le pied droit en arrière, orteils se retournent sur le sol. Relever la tête.
5. Poumons, pleins, lancer le pied gauche et le placer près du pied droit. Position de la planche.
6. Expire : fléchir les coudes afin de poser les genoux, le thorax et le menton au sol mais pas le bassin.
7.  En inspirant, se relever dans la posture du cobra, bassin et nombril au sol. Menton étiré vers le ciel.
8. En expirant, se mettre dans la posture du chien tête en bas (V inversé). Pousser les talons vers le sol, les fesses vers le ciel, le thorax vers le bas pour creuser les omoplates.
9. Inspire, projeter le pied droit entre les mains. Le genou gauche se place au sol. Relever la tête. Étirer le menton.
10. Expire, amener le pied gauche près du pied droit. Le visage près des genoux sans forcer. Les genoux peuvent être fléchis pour adoucir la posture et préserver la région lombaire..
11. Inspire, se relever en étirant souplement les bras vers l'avant, puis vers le ciel et vers l'arrière.
12. Expire, ramener les mains jointes devant le thorax.
Recommencer en lançant le pied gauche en premier.
Reprendre éventuellement 2 fois ce cycle complet.