Pour surmonter les obstacles et conquérir un bonheur sans
mélange, Patanjali propose plusieurs remèdes. Le meilleur d'entre eux, est la réunion
des quatre suivants :
Maitri (la bienveillance, l'amitié), Karuna (la
compassion), Mudita (la joie), et Upeksa (l'équanimité).
Maitri n'est pas simplement
l'union avec l'objet de cette bienveillance
Le yogi cultive maitri pour le bien et transforme ses
ennemis en amis, car il n'a de malveillance pour personne.
Karuna n'est pas simplement
la pitié ou la compassion. C'est la compassion alliée au dévouement pour soulager la misère
des affligés. Le yogi fait appel à toutes ses ressources physiques, économiques,
mentales ou morales pour alléger la peine et la souffrance des autres. Il
partage sa force avec les faibles jusqu'à ce qu'ils deviennent forts. Il
partage son courage avec ceux qui sont timorés jusqu’à ce qu'ils deviennent
braves, par son exemple. En aidant les faibles à devenir assez forts pour
survivre, il désavoue le principe selon lequel seuls doivent survivre les mieux
adaptés. Il devient un abri pour tous sans exception.
Mudita, c'est se réjouir
du bon travail fait par un autre, même s'il s'agit d'un rival. Par mudita, le
yogi s'épargne beaucoup d'amertume en ne montrant ni colère, ni haine, ni
jalousie à l'égard de celui qui a rejoint le but que lui-même n'a pas réussi a
atteindre.
Le yogi comprend les fautes des autres en les observant
et en les étudiant d'abord sur lui-même. Cette étude de lui-même lui apprend à être
charitable pour tous.
La profonde signification de ce remède a quatre volets (maitri,
karuna, mudita et upeksa) ne peut être perçue par un esprit agité. Mon expérience
m'a amené à conclure que pour un homme normal ou une femme normale, quelle que
soit la société dans laquelle ils vivent, le moyen de parvenir à apaiser l'esprit
est de travailler avec détermination deux des huit piliers du Yoga mentionnés
par Patanjali, a savoir les asanas (postures), et le pranayama (contrôle du
souffle).
L'esprit et le souffle sont intimement liés et l'activité
ou la cessation d'activité de l'un affecte l'autre. C'est pourquoi Patanjali
recommande le pranayama (contrôle du rythme de la respiration) pour acquérir l'équilibre
mental et la paix intérieure.
D'après Iyengar
"Mon corps est l'arc
Mon intelligence est la flèche
La cible, c'est moi-même"
Iyengar
"Mon corps est l'arc
Mon intelligence est la flèche
La cible, c'est moi-même"
Iyengar
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