mercredi 11 juillet 2018
mardi 19 juin 2018
55. Un peu d'humour..!
Cette vidéo montre Iyengar (certainement le plus grand yogi du 20ème siècle) entouré d'élèves indiens et occidentaux. Nous sommes en 1977 et le yoga est quelque peu sauvage !
Voici donc ce qu'il faut éviter de faire...
Voici donc ce qu'il faut éviter de faire...
lundi 4 juin 2018
54. Respiration : quelques points importants
Souvent, nous respirons trop vite, trop superficiellement et trop haut.
Une des solutions, c'est d'apaiser le rythme et d'amener la respiration vers le diaphragme. Mobiliser celui-ci en vérifiant - avec une main sur le ventre par exemple - que l'abdomen avance et recule au gré des inspires et des expires.
Au début d'un entraînement, afin de mieux percevoir le diaphragme, il est conseillé de s'allonger, de mettre une main sur le ventre et d'imaginer que l'on cherche à envoyer l'air dans le ventre.
La respiration diaphragmatique masse les organes abdominaux, apaise nos émotions et accroit notre concentration.
Le rythme donné à notre souffle équilibre notre système nerveux (cohérence cardiaque) surtout si inspire et expire sont d'égale durée.
Si nous 'oublions' de bien respirer, c'est parce que la respiration est une fonction autonome et que nous ne faisons pas assez le lien entre nos états internes et la façon dont nous respirons.
L'expiration est une phase relaxante. Nous pouvons nous centrer sur nos expirations pour approfondir le lâcher prise, pour augmenter la profondeur de notre niveau de conscience, pour apaiser nos émotions, atténuer la douleur.
Une inspiration complète associée - par exemple - à un mouvement ascendant des bras jusqu'à la position verticale favorise la naissance de bâillements. Car on bâille d'autant mieux que la colonne vertébrale est bien étirée. Inversement, le bâillement augmente l'étirement de la CV.
Le fait de souffler longuement (et presque complètement) favorise également le bâillement. Le bâillement énergétise le corps et, parallèlement, l'aide à relâcher les tensions.
L'inspiration peut être associée à une image d'énergie ou de détente (ou d'amour: visage aimé) que l'on diffuse à l'expiration dans notre corps ou dans une partie du corps très précise. En cohérence cardiaque (respiration rythmée confortable), je peux imaginer une énergie lumineuse qui entre en moi à l'inspire, se concentre dans la région du cœur poumons pleins et que je dirige à l'expire dans le corps ou une région bien précise. Je peux également inspirer cette lumière et à l'expire imaginer une fumée grise qui sort de mon thorax; fumée qui symbolise le négatif.
La respiration est présente tout au long de la séance. Elle est présente tout au long de la vie. La respiration peut devenir un rappel à soi constant (ou presque!).
Elle est un ancrage positif. Dès que je ferme les yeux, j'adopte une respiration abdominale. Dès que j'ai un peu de temps devant moi, j'adopte une respiration rythmée. Dès que je ressens le besoin de plus d'énergie, je pratique des respirations complètes. Dès que je souhaite m'intérioriser, je me centre sur mon souffle. Et je me fixe sur mon souffle chaque fois que je vis une phase méditative.
Elle modifie nos émotions, permet d'évacuer des sensations inconfortables et elle sert de point d'appui en méditation.
Percevoir sa respiration, en suivre le mouvement de va et vient, aiguise notre concentration. Il s'agit de s'ancrer dans le présent et par la même de ralentir les mouvements de nos pensées.
La respiration étire en douceur ma colonne vertébrale, la redresse. Elle me fait prendre conscience de l'importance de la verticalité. Elle me rappelle qu'une posture agit sur mon psychisme et donc sur mes émotions. Ces dernières sont le résultat de diverses causes et notamment des sensations corporelles inconfortables captées par notre insula et dirigées vers l'amygdale qui traduit alors ces messages en émotion.
Respirer, c'est d'abord expirer. Vider avant de remplir. Souffler avant de contracter le diaphragme. Expirer, c'est activer en premier lieu le système parasympathique. C'est donc donner un signal positif.
Associer le souffle à un mouvement introduit un état de concentration bien connu des yogis. Il y a la respiration, le mouvement lui-même, les sensations qu'il procure. La sensation de l'air autour du corps aide à la conscience du schéma corporel. Les bienfaits s'esquissent en douceur. Si une intention positive a été placée avant la séance, elle va se diffuser dans notre esprit et notre corps.
Une des solutions, c'est d'apaiser le rythme et d'amener la respiration vers le diaphragme. Mobiliser celui-ci en vérifiant - avec une main sur le ventre par exemple - que l'abdomen avance et recule au gré des inspires et des expires.
Au début d'un entraînement, afin de mieux percevoir le diaphragme, il est conseillé de s'allonger, de mettre une main sur le ventre et d'imaginer que l'on cherche à envoyer l'air dans le ventre.
La respiration diaphragmatique masse les organes abdominaux, apaise nos émotions et accroit notre concentration.
Le rythme donné à notre souffle équilibre notre système nerveux (cohérence cardiaque) surtout si inspire et expire sont d'égale durée.
Si nous 'oublions' de bien respirer, c'est parce que la respiration est une fonction autonome et que nous ne faisons pas assez le lien entre nos états internes et la façon dont nous respirons.
L'expiration est une phase relaxante. Nous pouvons nous centrer sur nos expirations pour approfondir le lâcher prise, pour augmenter la profondeur de notre niveau de conscience, pour apaiser nos émotions, atténuer la douleur.
Une inspiration complète associée - par exemple - à un mouvement ascendant des bras jusqu'à la position verticale favorise la naissance de bâillements. Car on bâille d'autant mieux que la colonne vertébrale est bien étirée. Inversement, le bâillement augmente l'étirement de la CV.
Le fait de souffler longuement (et presque complètement) favorise également le bâillement. Le bâillement énergétise le corps et, parallèlement, l'aide à relâcher les tensions.
L'inspiration peut être associée à une image d'énergie ou de détente (ou d'amour: visage aimé) que l'on diffuse à l'expiration dans notre corps ou dans une partie du corps très précise. En cohérence cardiaque (respiration rythmée confortable), je peux imaginer une énergie lumineuse qui entre en moi à l'inspire, se concentre dans la région du cœur poumons pleins et que je dirige à l'expire dans le corps ou une région bien précise. Je peux également inspirer cette lumière et à l'expire imaginer une fumée grise qui sort de mon thorax; fumée qui symbolise le négatif.
La respiration est présente tout au long de la séance. Elle est présente tout au long de la vie. La respiration peut devenir un rappel à soi constant (ou presque!).
Elle est un ancrage positif. Dès que je ferme les yeux, j'adopte une respiration abdominale. Dès que j'ai un peu de temps devant moi, j'adopte une respiration rythmée. Dès que je ressens le besoin de plus d'énergie, je pratique des respirations complètes. Dès que je souhaite m'intérioriser, je me centre sur mon souffle. Et je me fixe sur mon souffle chaque fois que je vis une phase méditative.
Elle modifie nos émotions, permet d'évacuer des sensations inconfortables et elle sert de point d'appui en méditation.
Percevoir sa respiration, en suivre le mouvement de va et vient, aiguise notre concentration. Il s'agit de s'ancrer dans le présent et par la même de ralentir les mouvements de nos pensées.
La respiration étire en douceur ma colonne vertébrale, la redresse. Elle me fait prendre conscience de l'importance de la verticalité. Elle me rappelle qu'une posture agit sur mon psychisme et donc sur mes émotions. Ces dernières sont le résultat de diverses causes et notamment des sensations corporelles inconfortables captées par notre insula et dirigées vers l'amygdale qui traduit alors ces messages en émotion.
Respirer, c'est d'abord expirer. Vider avant de remplir. Souffler avant de contracter le diaphragme. Expirer, c'est activer en premier lieu le système parasympathique. C'est donc donner un signal positif.
Associer le souffle à un mouvement introduit un état de concentration bien connu des yogis. Il y a la respiration, le mouvement lui-même, les sensations qu'il procure. La sensation de l'air autour du corps aide à la conscience du schéma corporel. Les bienfaits s'esquissent en douceur. Si une intention positive a été placée avant la séance, elle va se diffuser dans notre esprit et notre corps.
dimanche 3 juin 2018
53. Aucune importance
Pema Chödrön
mercredi 23 mai 2018
52. Citation de Vimala Thakar sur la pratique de la méditation

" Toutes les fois que vous en avez le loisir, asseyez-vous tranquillement...
Ainsi, tout ce qui remonte à la surface, le contenu de la mémoire, se révèle à votre perception.
Laissez-le se révéler, vous n'êtes pas là pour le changer ; vous vous contentez de percevoir, non pas comme un acte de volonté, mais avec une sensibilité perceptive."
mardi 22 mai 2018
51. Une posture de yoga par jour... La montagne en position assise

-
Je respire calmement si nécessaire en allongeant peu à peu mes
expirations. Et durant ce temps, je demeure également conscient de ma
posture, de mes points d’appui donc des sensations corporelles
présentes...
-
Consciemment je joins les mains l’une contre l’autre devant le thorax,
pouces croisés. Conscience du contact et de la chaleur entre les mains.
Je souffle l’air un peu plus lentement en pressant un peu plus les mains
l’une contre l’autre. Sur l’inspiration, je dirige les bras vers le
ciel, les mains passent devant le visage, se placent au-dessus de la
tête et continuent de s’étirer vers le haut. Une fois les bras allongés
(sans forcer), j’accroche les pouces l’un à l’autre afin d’orienter les
paumes vers l’avant. Je respire lentement en laissant mon souffle
s’adapter à la posture. Je tire doucement les bras, les mains, les
doigts vers le ciel. Je cherche en même temps à ‘tirer’ les bras vers
l’arrière afin de creuser la zone des omoplates. Le menton est en
position rentrée (comme dans le troisième degré sophrologique). Le
visage est parfaitement relaxé. Je peux sans doute sentir que chaque
inspiration allonge un peu plus mon axe vertébral tandis que chaque
expiration m’aide à relaxer ce qui n’est pas nécessaire au maintien de
la posture.
-
Après 3 à 6 respirations, je redescends consciemment mes mains sur une
expiration. Elles se reposent sur les cuisses ou les genoux, paumes vers
le ciel ou vers le bas. Je laisse ma respiration revenir à son rythme
de détente mais je peux avant cela réaliser une grande respiration ou
laisser venir un bâillement. Tandis que ma respiration s’organise,
j’entre en contact avec toutes les sensations issues de la posture que
je viens d’exécuter ou du relâchement qui s’en est suivi. Je peux ici
choisir d’avoir les yeux fermés pour mieux capter ce qui se présente.
- Quand je le désire, j’ouvre à nouveau les yeux et je retrouve mes activités.
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