dimanche 10 janvier 2016

8. Makarasana, la posture du crocodile



 
Symboliques
Le crocodile est un animal dangereux. Les yogis comparent sa dangerosité à celle du mental de l'Homme capable de faire souffrir, d'imaginer des situations agressives et capable aussi de nous faire souffrir nous-mêmes avec des pensées négatives voire dépressives.
L'eau, dans laquelle se meut le crocodile, est le symbole de la purification mais également celui de notre être profond et serein, c'est-à-dire l'état le plus positif de notre conscience.
La posture du crocodile doit être réalisée dans un pur état de concentration afin de ne pas troubler l'eau, afin d'entrer en contact avec notre partie la plus sereine. Pratiquée ainsi, cette posture apaise les remous de notre esprit et prépare la méditation.
Bienfaits
- Décontraction et délassement du dos. Certaines variantes (comme celle avec les jambes fléchies) sont vivement conseillées pour atténuer les problèmes de dos.
- Mobilisation de la colonne vertébrale et assouplissement notamment de la région dorsale
- Équilibre le système nerveux
- Elle peut favoriser l'endormissement dans ses formes les plus douces
Réalisation
En position allongée, les bras moyennement écartés, paumes contre le sol, inspirez lentement…
Après une courte suspension de souffle, en appuyant la main droite sur le sol, tournez les jambes et le bassin vers la gauche jusqu'à placer la hanche gauche contre le sol. La tête tourne vers la droite et l'on essaie de garder l'épaule droite contre le tapis.
Suspension de souffle à vide puis revenir au centre en inspirant.
Suspension de souffle et réaliser la posture de l'autre côté en expirant.
Variantes
Il en existe de nombreuses notamment celle où l'on replie les jambes, talons à 10 cm des fesses et où l'on fait descendre les jambes sur un côté. Contrairement à la posture présentée dans cette fiche, celle avec les jambes fléchies est maintenue en respirant régulièrement.
"La pratique constante de la concentration conduit l'esprit et le corps vers un calme parfait." Vivekananda
Thierry Loussouarn

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire