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Je m’assois sur un tapis. Pour plus de confort, je glisse un coussin
sous les fesses afin de faciliter une bonne position du dos. Je vérifie
maintenant que le bassin est bien positionné. Pour cela, j’étire la
région située entre le pubis et le sternum (mon dos se redresse). Et je
me penche quelques instants vers l’avant à 45% environ afin de favoriser
la bascule du bassin. Quand je me redresse, je veille à garder une
légère (et naturelle) cambrure lombaire. La colonne vertébrale
s’allonge. Je rentre un peu le menton comme pour pousser le sommet du
crâne vers le ciel. Mes épaules retombent. J’ai les yeux fermés ou
ouverts comme cela me convient. Mes mains sont naturellement posées sur
les genoux ou les cuisses. Et j’ai conscience de cette position...
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Je respire calmement si nécessaire en allongeant peu à peu mes
expirations. Et durant ce temps, je demeure également conscient de ma
posture, de mes points d’appui donc des sensations corporelles
présentes...
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Consciemment je joins les mains l’une contre l’autre devant le thorax,
pouces croisés. Conscience du contact et de la chaleur entre les mains.
Je souffle l’air un peu plus lentement en pressant un peu plus les mains
l’une contre l’autre. Sur l’inspiration, je dirige les bras vers le
ciel, les mains passent devant le visage, se placent au-dessus de la
tête et continuent de s’étirer vers le haut. Une fois les bras allongés
(sans forcer), j’accroche les pouces l’un à l’autre afin d’orienter les
paumes vers l’avant. Je respire lentement en laissant mon souffle
s’adapter à la posture. Je tire doucement les bras, les mains, les
doigts vers le ciel. Je cherche en même temps à ‘tirer’ les bras vers
l’arrière afin de creuser la zone des omoplates. Le menton est en
position rentrée (comme dans le troisième degré sophrologique). Le
visage est parfaitement relaxé. Je peux sans doute sentir que chaque
inspiration allonge un peu plus mon axe vertébral tandis que chaque
expiration m’aide à relaxer ce qui n’est pas nécessaire au maintien de
la posture.
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Après 3 à 6 respirations, je redescends consciemment mes mains sur une
expiration. Elles se reposent sur les cuisses ou les genoux, paumes vers
le ciel ou vers le bas. Je laisse ma respiration revenir à son rythme
de détente mais je peux avant cela réaliser une grande respiration ou
laisser venir un bâillement. Tandis que ma respiration s’organise,
j’entre en contact avec toutes les sensations issues de la posture que
je viens d’exécuter ou du relâchement qui s’en est suivi. Je peux ici
choisir d’avoir les yeux fermés pour mieux capter ce qui se présente.
- Quand je le désire, j’ouvre à nouveau les yeux et je retrouve mes activités.